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J I L L Not H I L L

Alors que l’on s’apprête à révéler le nom du prochain président des États-Unis, l’ambiance est plutôt détendue dans ce bar mexicain de Manhattan. Toute l’équipe de campagne de Jill Stein de la ville de New York s’est rassemblée autour de nachos et mojitos à la main pour assister au livestream du Green Party. Derrière leurs écrans, les internautes peuvent ainsi visionner en direct la soirée électorale avec l’équipe, plusieurs discours des membres du parti sont attendus, notamment celui du docteur Jill Stein. “Jill is next”, lance le coordinateur de l’évènement. Quelques minutes plus tard, elle entre dans le bar par la porte de service accompagnée d’Ajamu Baraka, son colistier. Applaudissements et acclamations réchauffent soudainement l’ambiance, et les gens se pressent vers le pupitre improvisé pour écouter leur candidate. Tous savent que Jill ne sera pas la prochaine présidente des États-Unis. Mais le discours est unanime : tous sont fiers du chemin qu’ils ont parcouru et persuadés qu’ils se sont lancés dans la bonne voie, vers une alternative nécessaire aux grands partis.

Vers minuit, le sort est jeté : le républicain Donald Trump est le 45e président des Etats-Unis. Le scénario catastrophe craint par les militants du Green Party se dessine malheureusement pour les quatre prochaines années.

 

Jill Stein remporte finalement 1% des voix, soit 1 255 968 millions. C’est presque trois fois plus que l’élection de 2012, où la candidate a obtenu 0,36% des voix, soit 469 501. Mais qu'importe pour eux, une troisième voie est en marche, elle grandit peu à peu, et compte bien faire entendre les citoyens qui ne se reconnaissent plus dans le système actuel.

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